De manière générale, je me passe très bien d’alcool, sauf le champagne. C’est pétillant, vivifiant et pas trop amer, bref j’aime bien.
Quand j’étais enceinte, j’ai eu du mal à résister à la tentation de boire du champagne. Je me souviens d’une occasion toute particulière. J’étais enceinte de quelques semaines, nous ne l’avions pas encore annoncé à nos familles respectives ni nos amis. Nous étions invités au mariage de très bons amis à moi. Les parents du marié avaient préparé un cocktail à base de champagne. J’avais décidé de ne pas boire puis mon mari m’a dit « Un verre, cela ne peut pas te faire du mal ». Grand mal lui pris! Le cocktail était si bon qu’au final, j’ai bu 3 verres. Malgré les tentatives de mon mari pour me faire culpabiliser, je ne me sentais pas du tout fautive.
Cependant, ce n’a plus du tout été le cas le lendemain…
Depuis l’instant où mon test s’était révélé positif, je me sentais en permanence nauséeuse. Toujours un goût amer et cette sensation d’être au bord du vomissement.
Le lendemain de la noce, pour la première fois depuis quelques semaines: pas de malaise. Je me sens parfaitement disposée, comme avant ma grossesse. Je me réjouis! Chouette c’est peut-être la fin des nausées. Puis la journée commence à défiler. 10h: pas de nausées. 12h: pas de nausées. 16h: pas de nausées. Je commence à m’inquiéte. Mon Dieu qu’est-ce que j’ai fait ?! J’ai trop bu hier, j’ai tué le bébé! Je commence à parler au bébé : »Allez bébé, réveille-toi, rends maman malade comme tu sais si bien le faire ». Rien. Je commence à supplier « Allez, s’il te plaît bébé, réveille toi ». Toujours rien. Là je panique, je prends progressivement la mesure de ce que j’ai fait et je tout naturellement, commence à prier « Seigneur, je te demande pardon d’avoir bu. S’il te plait, fais en sorte qu’il n’arrive rien au bébé et en échange, je ne boirais plus jusqu’à mon accouchement ». En parallèle, je m’excusais auprès du bébé « Bébé, je te demande pardon, je ne recommencerai plus. Maman est désolée, s’il te plait, rends-moi malade ». J’ai prié comme ça un bon moment et puis, si mes souvenirs sont exacts, vers la fin de journée, j’ai à nouveau été nauséeuse. Ouf! Quel soulagement. J’ai remercié Dieu, j’ai félicité mon fils d’avoir obéi à sa maman et surtout, je n’ai plus bu une goutte d’alcool jusqu’à la naissance de mon enfant.
Pourquoi je raconte tout ça ?
Parce que cette semaine, j’ai lu dans le livres des juges l’histoire de Samson et j’ai donc compris la position de Dieu au sujet de la consommation d’alcool durant la grossesse:
Maintenant prends bien garde, ne bois ni vin ni liqueur forte, et ne mange rien d’impur. Car tu vas devenir enceinte et tu enfanteras un fils.
Juges 13:4-5
L’ange de l’Eternel répondit à Manoach: La femme s’abstiendra de tout ce que je lui ai dit. Elle ne goûtera d’aucun produit de la vigne, elle ne boira ni vin ni liqueur forte, et elle ne mangera rien d’impur; elle observera tout ce que je lui ai prescrit.
Juges 13:13
En lisant ces versets, plusieurs choses m’ont frappée:
- Dieu refuse que la femme enceinte consomme de l’alcool. J’ai réalisé que j’avais pleinement péché durant ma grossesse, j’ai redemandé pardon à Dieu non pas pour avoir trop bu mais pour avoir bu tout court
- Si on fait bien attention, l’ange interdit à la femme de boire dès maintenant. C’est-à-dire avant même la conception du bébé. En d’autres termes, dès qu’une femme a l’intention de concevoir, il faut qu’elle arrête toute consommation d’alcool. Là encore, j’ai du demander pardon à Dieu pour bu auparavant sachant qu’on voulait un enfant
- L’ange recommande qu’elle ne mange rien d’impur: c’est exactement ce que recommande les médecins: pas de charcuteries, pas de viande crue, pas de fromages au lait cru car cela peut entraîner des maladies pouvant causer des malformations sur le fœtus. Dieu, au temps des juges, c’est-à-dire des millénaires avant notre ère, recommandait déjà ce que la médecine dite « moderne » recommande. C’est formidable, Dieu est vraiment le médecin ultime. Gloire à Toi mon Roi!
Forte de ces constatations, j’ai donc compris ceci: pour le bien de l’enfant, Dieu exige que la femme enceinte s’abstienne d’alcool et de toute nourriture potentiellement malsaine. Si une femme va à l’encontre de cet ordre, elle commet un péché.
Si toi aussi, tu es enceinte ou envisage de faire un bébé, Dieu t’ordonne d’arrêter tout ce qui est impur: alcool, tabac, drogue, aliments interdits. Si tu refuses tu pêches. Si malgré toute ta bonne volonté tu n’y arrives pas, ce n’est pas grave, demande à Dieu de le faire pour toi, il seras ravi de t’aider.
Que Dieu te bénisse abondamment,
Madame Zébédée