Le livre de Néhémie (encore lui! Merci seigneur pour ce livre si riche en enseignements!) a un exemple de faux prophètes.
Petit rappel sur le contexte: Initialement, Néhémie était échanson du roi. Il a eu une permission spéciale pour aller construire la muraille. Puis, à l’issue de la construction, il est retourné auprès du roi de Babylone. On l’a vu précédemment, Néhémie n’a eu de cesse de purifier Jérusalem de toute mauvaise influence. Or, après être retourné à Babylone, le roi lui a accordé une permission et il a pu revenir pour quelques temps à Jérusalem et là, il a trouvé la ville complètement transformée: les païens avaient pris possession de la ville et les commandements de Dieu étaient bafoués.
A la fin de l’année, j’obtins du roi la permission de revenir à Jérusalem, et je m’aperçus du mal qu’avait fait Éliaschib, en disposant une chambre pour Tobija dans les parvis de la maison de Dieu.
Néhémie 13:7-9
Le livre de Néhémie nous dit qu’Eliaschib était sacrificateur (Néhémie 13 : 4). C’est-à-dire qu’il faisait partie des personnes consacrées qui étaient sensées être les plus proches de Dieu parmi tout le peuple d’Israël.
Or, on s’aperçoit que c’est cette personne qui était sensée guider le peuple et l’enseigner, cette personne qui était sensée communier avec Dieu comme personne d’autre parmi le peuple, cette personne que le peuple craignait et respectait de par sa position, cette personne sensée montrer l’exemple en terme de piété, cette personne avait introduit le péché dans l’enceinte sacrée de Jérusalem!
Vous voyez l’imposture dont le peuple d’Israël a été victime ? A la décharge du peuple d’Israël, il n’avait pas accès aux saintes écritures aussi facilement qu’aujourd’hui. De nos jours, nous avons tous accès à la Bible. Nous n’avons donc pas l’excuse des Judéens d’alors pour justifier que nous nous soyons fait abuser.
Aussi, si nous ne voulons pas nous faire tromper, il convient d’adopter les bons réflexes quand il s’agit de suivre un enseignement.
Soyez abondamment bénis,
Madame Zébédée